8e édition – Parfum de paradis
« Parfum de Paradis » a convié Boulonnais et touristes à un beau voyage dans les jardins de Majorelle et de l’Alhambra. Stucs, claustras, tuiles vernissées jaunes et bleues… l’effet photo-montage était saisissant et le dépaysement assuré. Le contraste des teintes acidulées du décor avec la sagesse des pierres des façades était étrangement bienvenu. Cyprès, palmiers, figuiers et agrumes paradaient sous les hautes fenêtres de la Mairie devenue pour un temps le palais d’été des princes Nasrides dans les jardins de l’Alhambra. Les agapanthes jouaient les lascives alanguies dans leurs jarres peintes du bleu Majorelle, subtil écho au jardin de Marrakech de l’artiste orientaliste. Un jardin des sens et des plaisirs, où les effluves de roses, de jasmin et de fleurs d’orange venaient vous chatouiller les narines. Un jardin d’intimité, de silence bercé par le chant des oiseaux porteurs d’âme.