9e édition – Les 7 péchés capitaux
Le défi artistique et technique de reprendre les 7 péchés capitaux dans une unité de temps et de lieu a été relevé avec talent. Point de départ du jardin, « La roue des péchés », œuvre du peintre flamand Jérôme Bosch, invitait les visiteurs à démarrer leur déambulation en se dirigeant vers une roue pour découvrir, par les voies du hasard, le péché que l’on porte en soi. D’un coup d’œil circulaire, on devinait ensuite que ces 7 jardins mettaient en scène des « diableries » autour de personnages, d’animaux, d’objets et bien sûr de végétaux caricaturaux. Avarice (monnaie du pape, oseille, blé, avoine…), paresse (mauvaises herbes, lit, oreillers, chaise à bascule…), colère (fleurs rouge et noir, objets renversés…), gourmandise (arbre à chocolat, canne à sucre, table, chaises, assiettes…), luxure (cactus, agave, alocasia, argemone…), orgueil (tournesol, tagete, œillet d’inde, miroirs, bijoux…), envie (vert de jalousie, chien étique de Giacometti face à un cochon gros et gras), la palette végétale, par les couleurs, les formes et le nom des plantes, avait été judicieusement sélectionnée pour matérialiser le mal ou le vice.