Le cimetière de l’Est
Quand, à la fin du 18e siècle, une ordonnance royale impose le transfert des cimetières à l’extérieur des villes, les cimetières des églises Saint-Nicolas et Notre-Dame sont fermés et déplacés. Le premier dans le secteur Navarin, le second, route de Saint-Omer, avant d’être réunis au cimetière de l’Est, ouvert en 1806. Seul lieu de sépultures jusqu’en 1854, ce cimetière est maintes fois agrandi et toujours menacé de saturation, au point que son transfert est à nouveau envisagé dans les années 1880 vers la plaine d’Honvault. Mais l’hommage aux défunts est une pratique si fervente au 19e siècle que l’initiative de son éloignement est abandonnée. Cependant, le cimetière est à l’époque rattrapé par la ville et des craintes se lèvent sur les risques sanitaires d’une telle promiscuité : c’est dans ce contexte que des arbres y sont plantés pour endiguer, par leurs vertus purifiantes, le danger de contamination des eaux par les miasmes morbides.
Arbres
- Orme
- Tilleul
- Platane
- Liquidambar
- Marronnier
- Chêne
- Poiriers (Pyrus calleryana « chanticleer)
- Charmes
- Charme à feuilles de chêne (Carpinus Quercifolia)
- Tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera)
- If (Taxus baccata)
- Erable pourpre
- Châtaignier (Castanea sativa)
- Parrotia persica
- Pommier (Malus toringo)
- Gingko biloba
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